Poète et peintres mettent Wavre en lumière et chante notre belle ville.

Maurice Carême

Je chante la ville de Wavre
Et non Paris, et non Le Havre,
Je chante la ville de Wavre,
Car j’y suis né, non par hasard

 

Né à Wavre en 1899, Maurice Carême devient d’abord instituteur en 1918. Il participe à la création de plusieurs revues littéraires et publie plus de 80 recueils de poèmes, romans, contes et nouvelles. En 1972, à Paris, il est nommé « Prince en Poésie ». En France, il est sans doute, dans les écoles, l’auteur le plus lu. À l’étranger, ses œuvres sont traduites dans de nombreuses langues. Il entretient avec le Brabant wallon et avec Wavre, en particulier, sa ville natale, des liens quasi « physiques ».

Un circuit pédestre « Promenade Maurice Carême » de 5 kilomètres invite le promeneur à parcourir les lieux d’enfance et d’adolescence de l’artiste. 14 étapes sont marquées de plaques contenant des vers du poète, mots où il chante son amour pour sa ville natale et la nostalgie de sa jeunesse.

L’îlot du poète, situé dans la rue des Fontaines, est un lieu d’hommage à l’artiste. Installé tout près de la maison natale de Maurice Carême, bâtiment aujourd’hui disparu, l’îlot a été inauguré en 1985. La pièce d’eau qui orne l’îlot est en réalité constituée d’anciens bacs à lessive du lavoir public qui est situé à cet endroit depuis le 17e siècle et jusqu’en 1966.

Pour découvrir le poète autrement, regardez cette vidéo réalisée par les jeunes de CarrefourJ Wavre. 

Cécile Mersch

 

Née en 1905 et décédée en 1993, Cécile Mersch est une artiste qui, installée à Bierges, n’a cessé de représenter Wavre et la vallée de la Dyle dans de superbes tableaux.

 

La délicatesse de ses peintures n'a d'équivalent que la tendresse qui s'en dégage. De petites touches colorées animent les personnages, les reflets des nuages dans la Dyle magnifient la nature, les tendres couleurs des fleurs dégagent parfois des parfums et les verts intenses des feuillages, de l'herbe et des arbres rendent notre nature wavrienne vivante et structurée. 

 

Sur ce tableau à droite est représenté le bulbe historique de l'église Saint-Jean-Baptiste détruit par le feu en 1695. 

 

 

Polydore Beaufaux

Peintre du pays (1829-1905), il reçoit le Prix de Rome belge de peinture en 1857. Cette bourse d’étude récompensant le talent d’étudiants en art, permet à cet artiste belge d’effectuer des voyages en Italie et en Angleterre.

Une de ses oeuvres est à découvrir à l'intérieur de l'église Sain-Jean-Baptiste, place Cardinal Mercier.