Moins d’un an après l’introduction de notre demande de subvention, la ministre du Patrimoine de la Région wallonne, Valérie Lescrenier, a approuvé en décembre dernier l’octroi du subside pour les travaux de restauration de l’Hôtel de Ville de Wavre et l’église Saint-Jean-Baptiste, deux biens classés et emblématiques de notre ville.
Les montants des fonds alloués s’élèvent respectivement à 3 560 000 € pour l’église et 2 841 000 € pour l’Hôtel de Ville. Un peu plus de 6 millions d’euro donc qui couvriront 60 % des coûts des travaux. Une subvention complémentaire de 4 % devrait encore être octroyée par la Province.
Les travaux prévus
Le long processus administratif de ces deux projets, débuté en 2018, se clôture avec l’obtention des subsides. Ainsi s’entame la seconde phase, concrète et impressionnante ; celle des travaux.
Les travaux prévus concernent la restauration des toitures et des façades des deux édifices et celle du maître-autel de l’église. Sont aussi prévus des travaux d’isolation, la réfection des vitraux, des menuiseries, des quincailleries…
Calendrier
Les chantiers débuteront cette année, en 2025, pour une durée approximative de 3 ans. Les deux bâtiments resteront en activité pendant les travaux et, pour limiter l’impact des intempéries, des toitures-parapluie seront installées lors des interventions sur les charpentes et les couvertures en ardoises. La planification des chantiers, d’une ampleur significative, est en cours et prendra bien évidemment en compte la localisation centrale de ces édifices dans un espace public intensément utilisé.
On remet vraiment l’Hôtel de Ville en blanc ?
Les restaurations prévues contribueront à préserver et à valoriser notre patrimoine. Notre Hôtel de Ville, ancien couvent du 17e siècle, sera effectivement badigeonné d’enduit blanc pour protéger les matériaux. Construites en grès ferrugineux peu résistant aux éléments atmosphériques et en briques, les façades d’origine étaient entièrement recouvertes d’enduit protecteur. Pour des raisons techniques de diagnostic, ce badigeon blanc avait été décapé au début du 20e siècle pour permettre certaines réparations. Le cahier des charges de l’époque précisait bien qu’il fallait remettre le parement en état après les travaux mais, malheureusement, les guerres se sont déclenchées et les travaux de rénovation laisseront les murs nus et vulnérables … Plus de 120 ans plus tard, l’ancien couvent sera restauré en l’état.