Cette première modification budgétaire (MB) de l’exercice 2020 marquera vraisemblablement l’histoire des finances communales de notre ville.
Une MB pas comme les autres ; une MB a nulle autre pareille. Vous l’aurez compris, la crise sanitaire, aussi inédite qu’effroyable que traverse notre monde a, bien évidemment, un impact majeur sur notre stabilité financière et balaie, d’un revers de la main, toutes nos prévisions et toutes nos projections.
Des dépenses annulées, remplacées aussitôt par d’autres dépenses urgentes, imprévisibles et imprévues ; des recettes en berne ; des projets reportés ; des questionnements sans réponse sur une relance économique dont on ne peut aujourd’hui qu’espérer l’horizon ; des prévisions alarmantes des analystes financiers, des appels au secours de secteurs entiers de notre tissu socio-économique. Voilà ce qui alimente nos réflexions depuis le 18 mars dernier, premier jour du confinement lié à l’épidémie du coronavirus.
Une crise sans précédent qui met tous les niveaux de pouvoirs à l’épreuve et les finances communales en particulier…
Inutile de le cacher… Nous sommes inquiets depuis des jours, des semaines et des mois et nous le resterons encore longtemps, c’est une chose acquise.
Quand les finances communales vont mal, c’est toute l’économie qui vacille car, rappelons-le, les communes, premiers investisseurs publics, doivent pouvoir conserver la capacité de déployer des activités primordiales pour tous. Leur aptitude au rebond et leur capacité d’investissement et de soutien de l’économie en dépendent. Nous faisons nôtre le discours du président de l’Union des villes et communes wallonnes et, nous œuvrerons dans ce sens.
Demain, les citoyens, les entreprises, les commerces, les artistes auront encore plus besoin d’un pouvoir local fort, capable de les soutenir et de leur offrir des services publics de proximité qu’ils attendent pour rebondir après le coronavirus.
Le défi est de taille, vous en conviendrez…